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Aujourd’hui, le commerce est mondial, c’est-à-dire que l’on peut acheter en France un produit fabriqué en Chine avec des matières premières issues d’un troisième pays. Le paradoxe, c’est que tout cela coûte souvent moins cher qu’une marchandise produite sur place, avec des matières locales. C’est justement là où le bât blesse : la qualité des produits fabriqués à l’autre bout du monde, dans des conditions très discutables tant du point de vue humain que pour ce qui concerne le respect de l’environnement, est bien souvent assez mauvaise. Certes leur prix est plus bas, mais c’est leur seul atout.
Des produits 100 % français
En parallèle, les entreprises françaises ont donc réagi à cette situation, tout du moins celles qui ont entre les mains un savoir-faire authentique qu’elles peuvent mettre en avant. En France, par exemple, on sait fabriqué du textile de qualité. Or il existe sur le territoire des entreprises qui sont capables à la fois de créer, de tisser, d’imprimer, de teindre… et de transporter les produits finis d’un bout à l’autre du pays. Le linge de maison français redore donc son blason et fait face, avec assurance, aux sociétés internationales moins scrupuleuses de la qualité du produit et des conditions dans lesquelles il a été fabriqué.
L’économie européenne et l’avenir
A l’exemple de ces entreprises hexagonales qui mettent à l’honneur à la fois les compétences professionnelles de fournisseurs nationaux et les usines situées dans nos contrées, les partenaires européens de la France tentent chacun à leur façon de faire la même chose. L’idée est de ne plus être dépendant de ces pays où l’on fabrique de tout à moindre coût, mais où les salariés n’ont pas de droits comparables à ceux dont disposent les ouvriers protégés par le droit européen. Mais l’objectif est aussi de permettre à ceux qui en disposent de faire valoir leurs compétences les plus pointues.