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C’est tombé comme un couperet : à partir du 1er août 2025, le taux du Livret A est passé de 2,4 % à… 1,7 %. Officiellement pour “refléter l’environnement économique”, selon les mots du ministère de l’Économie. Officieusement ? Une nouvelle preuve que le système bancaire continue d’appauvrir les épargnants sous couvert de prudence.
Pendant que l’inflation réelle frôle encore les 2 %, les banques, elles, se frottent les mains. Car derrière cette baisse se cache une mécanique bien huilée : rémunérer moins l’épargne pour continuer à financer l’État à bas coût… tout en verrouillant les liquidités dans un système devenu toxique.
Épargner… pour perdre de l’argent
Soyons clairs : placer 10 000 € sur un Livret A aujourd’hui revient à perdre de l’argent chaque année. Avec une inflation supérieure à la rémunération, votre pouvoir d’achat diminue mécaniquement. Et ce n’est pas nouveau.
Depuis plus de 15 ans, le Livret A sert d’arme de persuasion massive : il rassure les petits épargnants, maintient l’illusion d’un placement “sans risque”, et surtout, évite que l’argent ne sorte du système bancaire. C’est un outil de contrôle, pas de rendement.
Alors quand on nous explique que cette baisse est “temporaire”, on sourit jaune. La vérité, c’est que les banques, en collusion avec l’État, n’ont aucun intérêt à ce que vous repreniez le contrôle de votre argent. Leur modèle repose sur votre passivité.
Le réveil des épargnants : place aux actifs tangibles
Mais les lignes bougent. De plus en plus de Français comprennent que l’épargne virtuelle stockée dans un compte, aussi “réglementé” soit-il, n’a aucune garantie réelle. Les crises bancaires récentes, les limites de retraits, les taux d’intérêts négatifs en zone euro dans les années 2010-2020… Tout cela a laissé des traces.
Et aujourd’hui, les actifs physiques reprennent la main, au premier rang desquels : l’or.
Pourquoi les pièces d’or reviennent en force
À la différence du Livret A, une pièce d’or ne dépend ni d’un taux directeur, ni d’une promesse gouvernementale. Elle a une valeur intrinsèque, reconnue mondialement, et protège contre l’inflation.
Entre janvier et juillet 2025, le cours de l’or a déjà progressé de +11,2 % en euros, porté par l’affaiblissement de l’euro, la hausse des tensions géopolitiques, et la perte de confiance envers les marchés. Les pièces d’or les plus recherchées — Napoléon 20 Francs, 50 Pesos mexicains, Souverains britanniques — voient leur prime grimper, preuve de la forte demande.
Certaines sociétés spécialisées, comme Bellorgeassocies.com, proposent désormais un accompagnement complet pour sortir l’épargne du circuit bancaire. Avec un pôle entièrement dédié à la “dé-bancarisation”, ils aident les particuliers à matérialiser leur argent et à le placer dans des actifs tangibles, conservés en toute sécurité, en dehors du système traditionnel.
Même aucoffre.com, acteur bien connu de la garde d’or physique, observe une montée en flèche des demandes depuis la baisse du Livret A.
“Il ne faut pas attendre d’être pris au piège pour chercher la sortie”
C’est ce que déclarait récemment un analyste indépendant lors d’un webinaire privé sur la réallocation de l’épargne. Et il n’a pas tort. La perte de rendement n’est pas qu’un problème mathématique : c’est un signal politique. Un signal que les banques vous enverront toujours au dernier moment… une fois que la sortie sera bloquée.
Alors oui, l’or ne verse pas d’intérêt. Mais il ne ment pas non plus. Il ne disparaît pas dans une faillite bancaire. Il ne se bloque pas derrière une appli de banque. Il ne se déprécie pas pour faire plaisir à Bercy.
Changer de camp
On ne vous dira jamais d’un guichet bancaire qu’il est temps de quitter le système. On ne vous conseillera jamais, à la télévision, de convertir vos livrets en pièces d’or. Pourtant, ceux qui l’ont fait ces dernières années ont protégé, et souvent augmenté, leur capital.
La baisse du Livret A n’est pas un incident. C’est un symptôme d’un modèle en bout de course. La bonne nouvelle ? Il existe des solutions. Et elles tiennent dans la paume de votre main. En métal. Bien réel.
