Table
Nous entendons souvent parler d’innovation des entreprises qu’on peut définir comme les moyens qu’un entrepreneur met en œuvre afin de se démarquer. On peut citer par exemples la création de nouveaux produits, la mise en place de nouveaux canaux de communication ou alors l’amélioration des prestations déjà présentes. Toutes ces actions nécessitent un financement important.
Il existe justement plusieurs solutions de financement dédiées aux entreprises et projets innovants. Vous trouverez une liste des aides à l’innovation disponibles en France ici : https://www.winbids.fr/aides-a-linnovation/ . Voici quelques exemples d’aides parmi les plus intéressantes.
1) Les subventions :
Les subventions font partie des meilleurs moyens du financement de l’innovation. Leur principal avantage est bien sûr le fait qu’elles ne nécessitent pas de remboursement, contrairement aux prêts par exemple. Aussi, elles ne sont pas sujettes à la TVA, ce qui facilite leur comptabilité. Parmi les organismes qui proposent des subventions il y a la BPIfrance.
La Banque Publique d’Investissement ( https://www.bpifrance.fr/ ) a fait ses preuves via sa connaissance des enjeux du marché de l’innovation auprès des entreprises innovantes. Elle propose un accompagnement à différents stade d’un projet et ce sur différents types de projets innovant : il peut s’agir du développement, de l’innovation de services, de solutions technologiques… Il y a des solutions proposées pour chaque type de projet afin de subvenir à tous les besoins. L’objectif de la BPI est le renforcement de la compétitivité et de la concurrence dans l’entreprenariat français.
La BPI propose une subvention via la bourse French Tech. Celle-ci représente un véritable bijoux pour les jeunes entrepreneurs. Elle consiste en la mise à disposition d’une subvention de 30 k€ correspondant à 70% des dépenses du projet concerné (elle concerne le financement du développement). L’entreprise doit avoir moins d’un an d’existence et le produit ou service concerné doit bien sûr être innovant avec une différentiation marché ou technologique. Cette initiative d’aide à l’innovation vise donc les projets en début de création ce qui permet aux jeunes entreprises de tester leurs produits sur le marché.
On peut citer aussi une autre subvention de la BPI : l’Aide pour la Faisabilité de l’Innovation (AFI) qui est une subvention à hauteur de 30 k€ qui correspond à 50% des dépenses. Cette subvention est plafonnée au montant des fonds propres (capitaux propres + quasi fonds propres) de l’entreprise.
2) Le crédit impôt innovation :
Le crédit impôt innovation (CII) est un dispositif fiscal permettant de récupérer 20% des dépenses d’innovation avec un maximum 80 k€/an (l’assiette maximale des dépenses éligibles est de 400 k€ par an, quel que soit le nombre de projets dans l’année). On entend par innovation ici un nouveau produit ou service n’existant pas sur la marché ou ayant des performances meilleurs que les solutions existantes. Les projets doivent aller de la conception au prototype pour être éligibles.
Les dépenses dont il est question concernent les étapes de la conception jusqu’à la réalisation d’un prototype ou d’une installation pilote d’un nouveau produit. Toutes les dépenses concernant la phase de production d’un prototype ou d’une installation pilote d’un nouveau produit ne sont pas éligibles au CII. Parmi les dépenses éligibles on a les frais de personnel, les frais de fonctionnement, les dotations aux amortissements, les frais de propriété intellectuelle (brevets…) ainsi que des frais externes via de la sous-traitance. Cette dernière doit néanmoins passer par une entreprises agréée par le ministère en charge de la recherche et de l’enseignement supérieur ou par le ministère du redressement productif.
3) EIC Accelerator
L’EIC Accelerator est un programme de financement et d’accélération pour les petites et moyennes entreprises (PME), dans le cadre du programme-cadre européen Horizon 2020.
Du point de vue de l’UE, les PME seront à la tête de l’économie du futur et méritent donc ce soutien. Ainsi, l’accent n’est pas seulement mis sur le projet pour lequel vous demandez un financement, mais sur l’autonomisation de l’entreprise et l’impact sur l’UE.
Une petite et moyenne entreprise (PME) est définie comme suit :
- – moins de 250 employés
- – moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel ou moins de 43 millions d’euros de bilan
- – établi dans l’UE ou dans un pays associé L’EIC Accelerator est une subvention entre 500 000 € et 2,5 millions d’euros pour les lauréats. L’entreprise reçoit 70 % du montant nécessaire au projet. Le fond doit être utilisé pour un projet à part entière qui peut durer entre 12 et 24 mois, lorsque son objectif est de commercialiser le produit innovant – mettre à l’échelle un prototype et progresser dans la R&D proche du marché en vue de son adoption par le marché. Il existe une possibilité pour demander un financement mixte sous forme de subvention (jusqu’à 2,5 millions d’euros) et
de capitaux propres (jusqu’à 15 millions d’euros). En plus de la subvention le programme offre un accompagnement pour les entreprises.
Ainsi, beaucoup d’aides à l’innovation sont offertes aux entreprises innovante. Chacune a ses particularités, après avoir trouvé à quelle aide vous êtes éligible, il faudra monter un dossier de préférence avec des consultants spécialisés pour optimiser vos chances d’obtention.