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Le headshaking est un trouble comportemental du cheval qui se manifeste par des mouvements de hochement de tête brutaux et répétitifs. Lorsque le cheval en souffre, il devient dangereux de le monter puisque ces symptômes sont observables aussi bien en mouvement que lorsque l’animal est au repos. À ce jour, les causes exactes du headshaking ne sont pas déterminées de manière précise, mais quelques hypothèses tendent à se confirmer. Il existe cependant des façons de calmer et de protéger votre cheval lorsqu’il est atteint de ce trouble.
Comment protéger un cheval atteint de ce trouble ?
Le traitement du headshaking possède un côté aléatoire, mais en premier lieu, il est important de protéger le cheval de la lumière vive, qu’elle soit naturelle ou artificielle. Il faut également le mettre à l’abri des courants d’air, de la pluie, du pollen et même des insectes qui peuvent stimuler les zones autour de ses yeux et de son nez.
Protéger le cheval avec une tenture de qualité est une initiative des plus pertinentes, puisque l’animal ne sera plus exposé aux éléments déclencheurs susmentionnés. Si vous êtes un professionnel, les tentures personnalisables comme celles de Boxprotec peuvent aussi faire office de support de communication. Accrochée au box du cheval, il est possible d’y inscrire un message, le nom du cheval ou encore le nom du club d’équitation.
Le headshaking est un syndrome neurologique nécessitant un diagnostic clinique et un traitement médicamenteux. Faites appel à un vétérinaire équin pour soigner votre animal, mais gardez en tête qu’il n’existe pas de traitement unique à ce mécanisme qui demeure assez mal connu.
Dans tous les cas, plusieurs pistes seront explorées par le vétérinaire. Dans l’idéal vous devez être en mesure de dater le début de l’apparition des symptômes et fournir des informations susceptibles d’être à l’origine de ce trouble comportemental. Cela signifie que les chutes, les coups et les incidents inhabituels doivent être rapportés au vétérinaire.
Quelles sont les origines hypothétiques du headshaking ?
Malgré la méconnaissance globale de ce trouble comportemental, la communauté scientifique a réussi à faire le lien entre plusieurs facteurs, dont certaines pathologies et le headshaking.
Des origines neurologiques
Les chercheurs ont évoqué la possibilité d’un lien avec l’atteinte de l’un des trois nerfs suivants : le nerf optique, le nerf trijumeau (à la base du crâne) et le lien glosso-pharyngien (au niveau de la gorge).
Des problèmes respiratoires
Le headshaking est souvent lié aux atteintes de la cavité nasale et aux sinus. Cela peut être d’origine mycosique ou fongique et dans les deux cas, cela s’accompagne souvent d’une atteinte du nerf trijumeau. La présence de kystes et des fibrosarcomes dans les sinus peuvent entrainer des néoformations responsables du headshaking.
L’hypersensibilité faciale ou une atteinte oculaire
Le headshaking du cheval peut être causé par une forme de rhinite allergique, c’est-à-dire une inflammation des voies respiratoires ou une conjonctivite allergique qui se manifeste par l’inflammation de la conjonctive oculaire.
L’intolérance à l’effort ou au traitement de l’homme
Le headshaking peut être causé par un mal-être ou une forme de stress. On peut également parler de l’inconfort lié aux exercices réalisés par le cheval, le matériel ou encore la présence ou le comportement du cavalier.
Des origines auriculaires
L’otite et les douleurs liées à cette pathologie provoquent des signes neurologiques qui peuvent causer le headshaking. Les parasites dans les conduits auditifs font également partie des causes avérées.
Des origines traumatiques
Les hématomes et les fractures au niveau de la boite crânienne peuvent entrainer des signes neurologiques liés au headshaking, notamment en cas de lésions au niveau du passage de nerfs.